Lorsque la direction, les managers ou les responsables de service désirent analyser le contexte de leur entreprise, ils ont souvent recours à la matrice SWOT.

En règle générale, le but d’une matrice est de pouvoir détecter rapidement la valeur d’une information, par rapport à l’ensemble des informations disponibles.

La matrice SWOT ne déroge pas à la règle puisqu’elle permet de mettre le doigt sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. C’est en cela qu’elle constitue une analyse du contexte de l’entreprise.

Exemple de matrice SWOT réalisé pour l’article

Pourquoi j’ai adopté la forme mindmapping

Depuis septembre 2017, j’ai stoppé la forme conventionnelle de la matrice SWOT pour plusieurs raisons. D’une part, je trouve difficile d’associer des informations complémentaires, d’autre part la structure manque de dynamisme.

De plus, elle ne permet pas facilement d’intégrer des indicateurs visuels pour mettre en exergue les informations pertinentes ou importantes.

J’ai donc abandonné la forme conventionnelle pour une construction en Mindmap. Cette dernière permet d’aller beaucoup plus loin dans l’analyse du contexte d’une structure.

Les 4 cadrans de la méthode SWOT sont donc remplacés par 4 branches, ce qui m’autorise à développer des ramifications poussées pour chacune d’entre elles afin de définir des axes à travailler lors de brainstorming avec les équipes.

Exemple d’analyse SWOT sous forme de Mindmap réalisé pour l’article

L’autre avantage concerne la lisibilité. Lorsque les éléments sortants de l’analyse SWOT sont nombreux, la carte heuristique rend l’ensemble plus lisible et plus compréhensible pour les destinataires.

Sous cette forme, vous limitez le risque de voir des centaines d’idées se superposer, ou de masquer les plus importantes, voire perdre le sens et la vision globale de votre analyse.

C’est d’autant plus vrai lorsque vous décidez d’inclure la méthode PESTEL au sein de cette même analyse SWOT.